stage clown été 2025 : Du nouveau ! stage clown été 2025 : Du nouveau !

Pas facile d’être banale dans une époque où tout nous appelle à être « la meilleure version de soi-même », à être résiliente, performante, toujours contente, optimiste, jamais en colère, jamais découragée, toujours pêchue, hyper sensible, voire haut potentiel. Comment être bien dans sa peau quand tout nous dit « ben … que non, c’est pas bien d’être banale », trop terne aux yeux des autres, sans intérêt ? Un peu comme une sans abri devant laquelle on passerait sans même lui avoir dit bonjour.

Comment se soumettre à ça ? Et pourtant, il y en a des dizaines de « banales » et d’invisibles. Des dizaines, voire des centaines, à avoir juste une vie ordinaire, une vie banale. Mais être banale ça s’fait pas, c’est pas bien, c’est presque sale. Non, à elles il ne leur arrive rien, rien d’important, rien d’incroyable.

Elles n’ont que la vie, les matins brumeux, le chat fatigué de sa nuit, le lilas qui fleurit ce matin de printemps, la fraicheur encore présente, le chant du coucou, la maison qui s’éveille doucement, la radio, les nouvelles parfois - toujours les mêmes - l’anxiété face au monde qui va mal, le livre du moment, la douche, « mince, qu’est-ce que je vais mettre aujourd’hui ? », les transports, les collègues, les amiEs, les dimanches en famille ou entre potes, ; et les dimanches sans rien aussi. La télé, les journaux, les réseaux, métro boulot dodo.
C’est bien aussi le train-train, le jardin, le trois fois rien ; en quoi ce serait moins ?

Je rêve d’un monde parallèle où l’on puisse se rencontrer en vrai, où la banalité de nos quotidiens soit aussi un pont entre les êtres. Je rêve de fêter nos petites « platitudes », d’encenser la simplicité, de louer nos échecs et nos vies ordinaires, nos joies, nos petites réussites, de danser sans raison - ou plutôt si - parce que nous sommes en vie. Et finalement glorifier notre extraordinaire courage à rester debout quand tout nous pousse à nous agenouiller.
Et quand je dis « elles » je pense aussi à « ils » et je pense aussi « nous ». Car moi aussi je suis une banale.

François Coupry écrivait : « Aujourd’hui rien d’extraordinaire, rien que le train-train du merveilleux ».
C’est peut-être ça l’essentiel : Le train-train du merveilleux …

Alors si tout comme moi vous pensez être quelqu’un de banal et que ça vous va bien, ou que ça ne vous aille pas, que vous recherchez la simplicité, la joie des contacts, du vivre ensemble, que vous revendiquiez le droit à l’échec et au bof, aux chutes, à l’anti-performance, aux essais, aux ratés, à la sincérité, soyez les bienvenuEs dans ce stage "suivre le fil" où le chemin du clown nous montrera que la banalité est loin d’être terne et médiocre et qu’on peut y trouver, si tant est qu’on y mette du cœur, toute la beauté du monde…

Pour tout renseignement, vous pouvez me contacter par mail à vgeslin.consult@gmail.com