
Cette expérience a changé ma vie.
Je n’aimais pas les clowns, je n’aimais pas les groupes.
C’est pour cela — c’était dans les années 2000 — que je me suis rendue à un stage clown.
Maso ? Je ne sais pas. J’avais juste envie de combattre mes démons.
Et à défaut de démon, j’ai rencontré un ange.
Disons que j’ai frôlé ses ailes.
(Pas les miennes, je ne suis pas un ange !)
Mais j’ai frôlé quelque chose qui s’appelait l’humanité, et c’était merveilleux.
J’y ai découvert qu’on pouvait se planter, être imparfait, ridicule, stupide même.
Être non pas une version de soi — et encore moins la meilleure version de soi-même —
mais juste soi, avec tout ce qu’il y a de bancal.
J’ai découvert qu’on avait même le droit d’échouer !
T’en connais beaucoup, toi, des endroits où on te dit qu’échouer, c’est normal ?
Et en plus, tout ça… eh ben, ça faisait rire.
Non, non, pas des rires moqueurs.
Des rires qui rassemblent.
Des rires qui disent qu’on est juste humains.
Parce que l’autre, c’est un peu moi.
Tu comprends ?
Non ? Moi non plus.
Je n’ai jamais vraiment compris…
Et pourtant, ça ne m’a plus jamais quittée.
Si toi aussi t’en as marre qu’on te dise « yakafaucon »,
ou « si tu veux tu peux »,
qu’on te promette monts et merveilles et sans effort…
Si t’as juste envie de simplicité,
de ne pas te prendre la tête,
d’être ce que tu es…
Eh bien, peut-être — et je dis bien peut-être — que ce stage te plaira.
Non non, je ne me tire pas une balle dans le pied.
C’est juste que je ne lis pas dans le marc de café,
et que je ne sais pas quelle sera ton expérience.
Parce que c’est ça :
il s’agit d’une expérience.
Une expérience humaine.
C’est le 30.
Oui, oui, t’as bien compris : à la fin du mois.
Tu peux sauter dans la flaque dès maintenant pour t’inscrire.
(Et tu verras, c’est drôle de sauter dans les flaques.)
Ah oui, il reste 1 place.
Allez, moi j’y retourne.
La vie n’attend pas…
La journée c'est par ici !